AEB et deux autres associations déposent des recours contre le nouveau protocole et l'avenant EPFY

Dans le cadre de l'urbanisation des terrains de l'hôpital du Vésinet, la municipalité du Vésinet a signé avec l'Etat et l'EPFY un nouveau protocole le 30 mai 2011, et un avenant à la convention EPFY. Ces documents sont très imparfaits et vont créer un imbroglio urbanistique et juridique. C'est pourquoi AEB a attiré l'attention de tous les décideurs sur ces problèmes.

Ainsi, l'hypothèse de base est que l'IRSN va libérer le bâtiment qu'il occupe le long de la pelouse centrale :le bâtiment clef. Or tous les connaisseurs du dossier reconnaissent que cela ne se fera probablement pas. Malgré tout l'EPFY va prochainement acheter les terrains concernés, prenant ainsi un risque considérable. De même, le devenir du cimetière n'est pas clair : qui en deviendra propriétaire ? Un promoteur privé ? L'Etat ? La ville du Vésinet ? Et là le plus probable est que le coût très important de restauration tombera à la charge de la ville du Vésinet, alors que bien sur cela devrait être la responsabilité de l'Etat. Il en est de même pour l'arboretum.

Encore une fois, on a mis la charrue avant les boeufs : le projet urbanistique n'est toujours pas défini, la densité d'habitat est trop forte pour les capacités d'accueil du site, le quartier n'est pas à l'image du Vésinet avec un parti pris de 100 % d'appartements et le parc de l'hôpital sera détruit alors qu'il s'agit de la dernière réserve verte de la boucle de la Seine.. Par ailleurs, aucune projection financière n'a été présentée et les investissements nécessaires vont lourdement impacter les finances de la ville du Vésinet, obligeant à augmenter les impôts. Enfin, le montage juridique comporte de nombreuses anomalies qui seront la source de maintes difficultés.

AEB a appelé tous les responsables à faire une pause, à réfléchir ensemble et à trouver des solutions avant que les difficultés prévisibles ne deviennent de gros obstacles. AEB a donc effectué des recours gracieux auprès des autorités.

Ces demandes n'ont pas reçu de réponse. C'est pourquoi AEB a déposé des recours contentieux auprès du Tribunal Administratif de Versailles, concernant ce nouveau protocole et cet avenant, avec deux autres associations : CPV Environnement et l'Association du Chemin de Ronde.

AEB est persuadé que le projet raisonnable qu'il a élaboré finira par s'imposer. Mais pour y arriver, il ne faudra pas ménager sa peine. AEB, désormais forte de 175 adhérents, s'y emploiera.