AEB et deux autres associations déposent des recours contre le nouveau protocole et l'avenant EPFY
Par redacaeb le 19/09/2011, 12h05 - Urbanisme et Environnement - Lien permanent
Dans le cadre de l'urbanisation des terrains de l'hôpital du Vésinet, la
municipalité du Vésinet a signé avec l'Etat et l'EPFY un nouveau protocole le
30 mai 2011, et un avenant à la convention EPFY. Ces documents sont
très imparfaits et vont créer un imbroglio urbanistique et
juridique. C'est pourquoi AEB a attiré l'attention de tous les décideurs sur
ces problèmes.
Ainsi, l'hypothèse de base est que l'IRSN va libérer le bâtiment qu'il
occupe le long de la pelouse centrale :le bâtiment clef. Or
tous les connaisseurs du dossier reconnaissent que cela ne se fera probablement
pas. Malgré tout l'EPFY va prochainement acheter les terrains concernés,
prenant ainsi un risque considérable. De même, le devenir du
cimetière n'est pas clair : qui en deviendra propriétaire ?
Un promoteur privé ? L'Etat ? La ville du Vésinet ? Et là le
plus probable est que le coût très important de restauration tombera à la
charge de la ville du Vésinet, alors que bien sur cela devrait être la
responsabilité de l'Etat. Il en est de même pour
l'arboretum.
Encore une fois, on a mis la charrue avant les boeufs : le projet
urbanistique n'est toujours pas défini, la densité d'habitat est trop forte
pour les capacités d'accueil du site, le quartier n'est pas à l'image du
Vésinet avec un parti pris de 100 % d'appartements et le parc de l'hôpital sera
détruit alors qu'il s'agit de la dernière réserve verte de la boucle de la
Seine.. Par ailleurs, aucune projection financière
n'a été présentée et les investissements nécessaires vont lourdement impacter
les finances de la ville du Vésinet, obligeant à augmenter les impôts. Enfin,
le montage juridique comporte de nombreuses anomalies qui
seront la source de maintes difficultés.
AEB a appelé tous les responsables à faire une pause, à réfléchir ensemble
et à trouver des solutions avant que les difficultés
prévisibles ne deviennent de gros obstacles. AEB a donc effectué des recours
gracieux auprès des autorités.
Ces demandes n'ont pas reçu de réponse. C'est pourquoi AEB
a déposé des recours contentieux auprès du Tribunal Administratif de
Versailles, concernant ce nouveau protocole et cet avenant, avec deux autres
associations : CPV Environnement et l'Association du Chemin de
Ronde.
AEB est persuadé que le projet raisonnable qu'il a élaboré finira par s'imposer. Mais pour y arriver, il ne faudra pas ménager sa peine. AEB, désormais forte de 175 adhérents, s'y emploiera.