Durant le Conseil Municipal du 6 octobre 2011, la municipalité a fait
lecture d'une lettre du sous préfet indiquant que l'Etat vendrait les
17 ha du parc de l'hôpital à l'EPFY pour la somme de 13
millions d'euros.
Ceci appelle de nombreuses remarques.
Tout d'abord, rappelons que ces 17 ha sont en grande partie
inconstructibles. Après déduction des parties non
constructibles (arboretum, cimetière, pelouse) et des voiries, la surface
constructible sera plus près de 7 ou 8 ha. Aucun chiffre n'a
été communiqué par la municipalité.
Ensuite, ces terrains sont encombrés de bâtiments de l'INSERM. Le
coût de destruction de ces bâtiments et de remédiation des
terrains est inconnu. Il n'est pas précisé qui devra les prendre en charge. De
même le coût de dépollution pour le bâtiment A est inconnu. Le
coût de réhabilitation du cimetière est également passé sous silence. Il est
donc probable que tous ces coûts seront pris en charge par le
projet, réduisant d'autant la capacité à financer des équipements
publics.
Par ailleurs, dans le premier projet, où on construisait 600 logements dont
420 privés (hors logement social), l'Etat devait vendre le terrain pour 15
millions d'euros.
Dans le nouveau projet, on construit 400 logements dont 260 privés (hors
logement social). Le nombre de logements privés a baissé de
38% mais le prix de vente n'a baissé que de 13%.
Or seuls les logements privés sont profitables et permettent de financer des
équipements publics. On voit que ce nouveau prix est très défavorable
au financement des équipements publics.
Dans la même lettre on apprend que l'AMO (le cabinet H4) a
jugé ce prix tout à fait acceptable pour le projet d'écoquartier. On ne peut
qu'être étonné de cette prise de position car le projet n'est
pas encore sérieusement défini ni discuté avec les habitants.